5 conseils pour calculer son tarif de freelance sans mauvaise surprise



Quand on débute en freelance, ce n’est pas facile de fixer ses tarifs. Faut-il respecter les barèmes existants, s’aligner sur la concurrence, débuter à bas prix pour faire ses premières armes ? Nous aussi, nous sommes passés par là ! Voici 5 conseils pour calculer vos tarifs sans vous tromper !


1 - Tenez compte de vos taxes et frais professionnels


Lorsque vous fixez vos tarifs, n’oubliez pas que le prix doit couvrir non seulement votre prestation, mais aussi les diverses taxes et cotisations sociales dont vous êtes redevables.


Intégrez également dans votre calcul l’ensemble de vos frais professionnels : matériel, logiciels et licences, assurances, frais bancaires, location de bureau, abonnement téléphonique et internet, mobilier, électricité, transports, hébergement de site web, frais de comptabilité, documentation professionnelle etc.


Outre ces frais fixes, vous devez aussi tenir compte des dépenses plus occasionnelles dédiées à votre activité, comme les couts liés à votre présence sur des salons ou évènements ou les frais de formation éventuels.


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2 - Observez les prix du marché


Informez-vous sur les tarifs en cours dans votre secteur, consultez les sites et forums spécialisés, le baromètre des prix de votre profession, et n’hésitez pas à consulter d’autres professionnels en freelance. Le but n’est pas de vous aligner sur les tarifs observés, mais de comprendre où vous situer sur votre marché, et comment tirer parti de vos spécificités.


Vous avez une spécialité, un domaine de compétence plus pointu que vos concurrents ? Valorisez-le ! Vous pouvez démontrer de précédentes expériences valorisantes, de diplômes ou de certifications rares ? Ces atouts doivent transparaitre dans vos tarifs !


3 - Ne vous sous-estimez pas !


Si vous débutez, vous pouvez avoir peur d’afficher des tarifs élevés de crainte de rater des opportunités, et vous pouvez être tenté de baisser vos prix pour avoir l’occasion de faire vos preuves, d’obtenir des recommandations ou de la visibilité. Néanmoins, si vous dévalorisez votre travail, il vous sera difficile de rétablir des tarifs corrects par la suite, et vous risquez de fragiliser votre activité de freelance dès son lancement.


Vous devez toujours tenir compte de la rentabilité d’une mission, sous peine de vous exposer à des difficultés financières et un sentiment d’imposture injustifié. Mieux vaut parfois refuser une mission que de mettre en péril votre activité !


4 - Tenez compte de la durée et de la récurrence des missions


Le seul cas où baisser vos tarifs a réellement un sens, c’est lorsqu’un client vous propose une mission récurrente ou de longue durée, ou encore un volume de travail important. Un contrat à long terme vous apportera des revenus réguliers et une certaine stabilité qui vous sera profitable pour équilibrer votre activité.


De plus, un client régulier, c’est autant de temps gagné en prospection et en temps de gestion (prise de contact avec le client, familiarisation avec ses outils, sa façon de travailler ou son organisation interne etc.), le rabais concédé peut donc s’avérer plus rentable qu’il n’y parait !


5 - N’oubliez pas votre marge !


Vous n’êtes pas devenu freelance pour survivre ou « vivoter », mais bien pour valoriser vos compétences et vivre confortablement de votre activité. L’idée n’est donc pas seulement de couvrir vos frais ou de gagner de quoi vivre comme si vous étiez salariés, vous devez faire en sorte comme toute entreprise de dégager du bénéfice de votre activité. Lorsque vous calculez vos tarifs, vous devez intégrer le coût de votre travail, de quoi couvrir tous vos frais et taxes, mais aussi dégager une marge que vous pourrez, au choix, réinvestir ou épargner.